Selon Mokdad Aggoune, Directeur de l’intelligence économique au ministère de l’Industrie, président du Secrétariat technique pour le suivi du dossier des véhicules qui s’est exprimé au Forum d’El Moudjahid, 127 dossiers de concessionnaires ont été reçus et 80 autorisations préalables ont été accordées tout véhicules confondus (de tourisme, utilitaire, tracteurs, camions, les bus, les engins roulants et les motos). «Nous avons attribué 41 agréments au profit de 12 marques introduites, à majorité asiatiques (75%), soit 8 marques dont 86 % sont chinoises et 25 % de marques européennes dont Suzuki, une marque japonaise», a-t-il mis en exergue. Concernant la concentration géographique (siège social), c’est Alger qui domine (50%), suivi de 11 % à Sétif et 8 % à Bordj Bou Arridj dans 16 wilayas. Précisons que selon le cahier des charge, chaque opérateur est tenu d’avoir un réseau de distribution au minimum dans 28 wilayas à la fin de la première année d’agrément. 24 opérateurs ont été autorisés à importer. Ils ont présenté un programme prévisionnel d’importations. En 2023, les pouvoirs publics (ministère de l’industrie, du commerce et les finances à travers la banque d’Algérie), leur ont accordé un peu plus de 180 000 véhicules pour un montant global qui dépasse 1,9 milliards de dollar. «Nous avons plus de 30 dossiers déposés pour la construction (projet d’usine) en cours d’examen», a-t-il ajouté. Le taux d’intégration est de 10 % durant la deuxième année et passe à 20 % durant la troisième année et à 30% à la cinquième année. L'Algérie a traditionnellement été un marché important pour l'industrie automobile, avec une forte demande de véhicules particuliers et utilitaires. Plusieurs facteurs influent sur le marché automobile algérien, notamment la croissance économique, les politiques gouvernementales, et les préférences des consommateurs. En Algérie, l'automobile est largement perçue comme une nécessité, jouant un rôle essentiel dans la vie quotidienne de nombreux citoyens. Plusieurs facteurs contribuent à cette perception. Tout d'abord, le vaste territoire du pays et la dispersion géographique des villes rendent souvent l'accès au transport public limité, renforçant ainsi la dépendance à l'égard des véhicules individuels. De plus, l'automobile offre une flexibilité et une autonomie importantes, permettant aux individus de gérer efficacement leurs déplacements, que ce soit pour le travail, les études ou les activités familiales. Ceci est particulièrement crucial dans un contexte où les infrastructures de transport public peuvent présenter des défis en termes de couverture et de régularité.
Automobile : 41 agréments au profit de 12 marques

Add new comment