Selon lui, «l'Université algérienne de la nouvelle Algérie est confrontée à trois défis que nous travaillons tous à transformer en opportunités et en points forts pour faire face aux transformations rapides du monde actuel». Le premier est «la forte demande de connaissances, c'est-à-dire de sciences et d'apprentissage.
C’est ce qui ressort des indicateurs du taux de réussite au baccalauréat cette année qui a augmenté par rapport à l'année dernière de 8,23%, le nombre d'étudiants ayant réussi le baccalauréat a augmenté également cette année de 23,80%, le nombre d'étudiants ayant réussi le baccalauréat a atteint 410 099». Selon ses déclarations «L'Algérie indépendante n’a jamais atteint ce nombre qui a été réalisé en coordination et en partenariat avec le Ministère de l'Éducation Nationale, et qui a permis de parvenir à l'amélioration du niveau de l'éducation dans ses différents paliers afin de diffuser les connaissances et de construire une société instruite au service du pays».
Deuxième challenge, l’université joue un rôle important dans la diffusion des connaissances, car elle constitue le lieu idéal de formation. Le troisième défi est celui «du coût élevé de l'enseignement supérieur, cela montre et indique le grand effort que l'État fait pour que nous puissions former une jeunesse en phase avec les exigences de l'environnement».
Le budget alloué cette année au secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’élève à 647 milliards DA, soit une augmentation d’environ 60% par rapport à l’année 2020.
L’université est le haut lieu du savoir et de formation des générations algériennes de demain.
«Elle est devenue une université qui non seulement accueille et forme les étudiants, mais qui les prépare également à entrer facilement et rapidement dans le monde du travail. La jeunesse a une place prioritaire dans le plan d’action du gouvernement. Nous avons ainsi créé des écoles supérieures et renforcé les parcours d’apprentissage, et dialoguer avec tous (représentants des étudiants, des travailleurs et des enseignants), renforcer la numérisation et l’enseignement à distance, amélioré la vie estudiantine, l'étudiant d'aujourd'hui est devenu un symbole de l'économie innovante».
A cet égard et dans le cadre de la nouvelle politique en rapport avec la modernisation de l'université, il a été axé sur le renforcement de l’entreprenariat. Le coût de l'emploi individuel étant bien inférieur à l'entrée d'un diplômé universitaire dans le système salarial, l'étudiant diplômé devient ainsi un étudiant porteur de projets innovants, un bâtisseur d'innovation et de créativité et un créateur de richesses, il devient un ambassadeur de son université avec ses connaissances qu'il transforme en produits commercialisables. Le diplômé devient un créateur de richesse et d'emplois.
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